1984 LES DÉBUTS DE L’IMPLANTOLOGIE EN SOUS-TRAITANCE E n 1977, Anthogyr fait l’objetTornos, qui disposait d’un jeu de cames adap- d’un partage, déterminé par tées au nouveau métal travaillé : le titane. tirage au sort, entre Roger etTrès inflammable, celui-ci a alors engendré René Anthoine. Roger se re- quelques feux de machine ! – un incident trouve propriétaire de l’activitédésormais inenvisageable, le process étant de prothèse, très florissanteparfaitement maîtrisé. et rémunératrice. René récu-Quelques mois plus tard, le Docteur Scortecci père quant à lui, en plus de l’instrumentationprésente son invention au congrès annuel de dentaire et de la sous-traitance, une “soultel’ADF (Association Dentaire Française). en argent” servant à équilibrer les deux lots. Réduite à quarante salariés, ne bénéficiantÀ la recherche d’un industriel plus que de la moitié du parc de machines, Anthogyr doit en outre supporter 50 % descapable de le suivre, le Dr Gérard frais de construction d’une nouvelle usine, lesScortecci s’adresse à un deux activités faisant désormais chambre àfabricant de pièces de part.Le nouveau départ d’Anthogyr, dont Claude Anthoine assume la direction à partirmenuiserie du sud de la de 1979, est également marqué par l’arrivéeFrance… qui se tourne dans son carnet de commandes d’un tout lui-même vers Anthogyr nouveau produit. Au début des années 1980, le Docteur Gérard Scortecci met au point un nouvel implantQuand il arrive sur le stand d’Anthogyr avec pourvu d’une large base d’appui : l’implantune petite boîte renfermant les fameux im- disque. plants, quelle n’est pas la surprise de Claude À la recherche d’un industriel capable de leAnthoine d’y découvrir les pièces fabriquées suivre, il s’adresse à un fabricant de piècesdans son atelier… Anthogyr se voit alors de menuiserie du sud de la France… qui seconfier les prototypes, les préséries et la fabri- tourne lui-même vers Anthogyr.Les pre- cation industrielle des implants développés miers implants sont fabriqués sur un toursous la marque Victory. 32